Dominique Decap
Responsable du bonheur en entreprise
Dernière mise à jour : 15 mars 2019
Chef du bonheur, Chief Happiness Officer (CHO), directeur ou directrice du bonheur, responsable du bonheur... Les superlatifs pour qualifier ce nouveau métier ne manquent pas. Si vous aussi vous souhaitez contribuer au bien-être de vos collègues de bureau, voici les missions que vous devrez accomplir sur votre lieu de travail : • créer une bonne ambiance de travail, • identifier les problèmes vécus par les salariés, • trouver des solutions appropriées, • organiser des petits-déjeuners, des déjeuners, des apéros ou des soirées offertes par l'entreprise, • proposer des activités de détente en interne : yoga, karaoké, sophrologie, séances de massage..., • accueillir les nouveaux salariés et veiller à leur intégration, • prêter une attention particulière à certaines problématiques individuelles, • organiser et planifier la communication interne, • veiller à l'entretien et à la convivialité des espaces de travail, • mettre en place une culture de travail sereine et positive, • favoriser de meilleures relations entre les salariés, • créer du lien entre les salariés, • intervenir sur des éléments stratégiques de l'entreprise : mise en place de nouveaux outils numériques, horaires de travail, télétravail, entretiens individuels, formation..., • proposer des services spécifiques au personnel : abonnement dans une salle de sport, conciergerie...
L'intitulé de ce nouveau métier, que l'on retrouve surtout dans des start-up et des sociétés du numérique, peut prêter à sourire, voire susciter des sarcasmes. Pas étonnant car son aspect « champagne et paillettes » est souvent mis en avant : dans certaines entreprises, la fonction se limite à l'organisation de moments de convivialité et de fête. Mais dans d'autres, les attributions des « CHO » sont plus larges. « Je préfère me définir comme responsable qualité de vie et santé au travail », confie Florent Voisin, de l'hébergeur de sites Web OVH. « La convivialité, c'est important pour avoir le sentiment de faire partie d'un collectif, mais loin d'être suffisant pour être heureux au travail. »
